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Urinalysis laboratory diagnostics and its significance in addressing UTI

Les diagnostics de laboratoire basés sur les analyses urinaires et leur importance dans le traitement de l’infection urinaire

Avec environ 150 millions de personnes touchées dans le monde, les infections urinaires (IU) comptent parmi les infections bactériennes les plus fréquentes. Les infections urinaires sont responsables de millions de consultations médicales et représentent un fardeau important pour les systèmes de santé et les sociétés [1,2].

En dépit de son caractère coûteux et chronophage, l’uroculture reste la technique de référence dans le diagnostic de l’infection urinaire et représente jusqu’à 40 % de l’ensemble des cultures demandées dans un laboratoire [3]. Ce flux de travail peut bloquer les ressources du laboratoire et générer des difficultés de communication entre le laboratoire et les cliniciens, ce qui peut se répercuter sur les patients et les méthodes de traitement. Il est établi que 80 % des échantillons avec présomption d’infection urinaire se révèlent négatifs. Par conséquent, disposer d’une méthode rapide et fiable permettant d’exclure l’infection urinaire contribuerait à fluidifier le travail des laboratoires et à améliorer la gestion des antimicrobiens [4].

 

Exclure l’infection urinaire en moins d’une minute

Avec une performance diagnostique de 0,973 (AUC), les systèmes UF-Series peuvent fournir des informations quantitatives sur la bactériurie en moins d’une minute. Une étude récente menée sur diverses valeurs seuils a révélé qu’une numération bactérienne £ 58 cellules/μl était la plus sensible pour exclure une infection urinaire, avec une sensibilité de 99,4 % (VPN 99,7 %) et une spécificité de 78,2 % (VPP 65,4 %) [5]. 

Les UF-Series utilisent la fluorocytométrie en flux, une technologie qui peut également être utile dans l’antibiogramme (AST) en triant les échantillons. Cette technologie permet d’exclure les échantillons négatifs aux infections urinaires et d’optimiser la mise en culture et la charge de travail dans son ensemble. Il est également possible d'utiliser des indicateurs sur les bactéries qui permettent de prédire les échantillons positifs contenant des bactéries Gram négatif afin de réaliser un test direct de sensibilité aux antibiotiques (dAST). Réaliser un dAST sur les échantillons d’urine positifs permet de réduire le délai de réponse de 24 h pour le profilage antibiotique et contribue ainsi à réduire l’utilisation empirique d’antibiotiques et à raccourcir le traitement global. [6]

Diagnostic

Info BACT

L’indicateur  BACT-info fournit des informations supplémentaires sur l’affinité de la coloration de Gram pour les échantillons positifs à la bactériurie. Les échantillons suspects sont mis en évidence par l’un des marquages suivants :

  • Gram positif ?

La distribution permet de déduire que des bactéries Gram positif sont présentes.

  • Gram négatif ?

La distribution permet de déduire que des bactéries Gram négatif sont présentes.

  • Gram Pos/Nég ?

La distribution permet de déduire que des bactéries Gram négatif et Gram positif sont présentes.

  • Sans classification

Pas de classification claire à déduire de la distribution.

Les bactéries à Gram positif sont détectées avec une sensibilité de 78 % et une spécificité de 96 %, tandis que pour les bactéries à Gram négatif, la sensibilité et la spécificité atteignent toutes deux 89 %. Cela pourrait permettre d’initier rapidement un traitement antibiotique contre l’infection urinaire et d’établir des diagnostics de suivi plus ciblés [5].

Outils supplémentaires

RBC (red blood cells)

Globules rouges (GR)

Les infections urinaires peuvent déclencher une inflammation et une irritation de l’urothélium, susceptibles de provoquer une hématurie. L’analyse des particules urinaires permet de détecter les GR urinaires et de distinguer les GR isomorphes et dysmorphiques. 

Globules blancs (GB)

Les infections urinaires provoquent une inflammation urothéliale susceptible de déclencher une leucocyturie qui peut être détectée de manière fiable à partir du sédiment urinaire. 

Cellules épithéliales tubulaires rénales (RTEC)

Il a été démontré que les cellules épithéliales tubulaires rénales constituent un paramètre utile pour distinguer les infections des voies urinaires supérieures des infections des voies urinaires inférieures, ce qui en fait le marqueur classique des infections urinaires [7]. 

YLC (Cellules levuriformes)

Les cellules levuriformes offrent la possibilité d’exclure une infection urinaire fongique et d’adopter une approche diagnostique ciblée [8]. 

Au-delà de l’analyse urinaire

L’antibiogramme pour maîtriser le flux de travail lié aux infections urinaires

L’antibiogramme (AST), qui est réalisé pour identifier le traitement antimicrobien spécifiquement efficace à chaque infection en est un exemple. De nouvelles technologies sont en cours de développement pour améliorer et accélérer la réalisation de l’antibiogramme. L’une d’entre elles consiste à mesurer le taux de croissance des bactéries en temps réel grâce à la microfluidique et à l’analyse d’images. Un échantillon est chargé sur une puce microfluidique et les bactéries présentes sont capturées dans des pièges adaptés à leur taille. Les bactéries piégées sont observées, le temps de remplissage des pièges donnant une estimation de la densité des bactéries dans l’échantillon. La croissance bactérienne est surveillée dans chaque piège, dont certains contiennent un antibiotique recommandé. Les taux de croissance moyens sont calculés en temps réel et la bactérie est considérée comme sensible si sa croissance est suffisamment inhibée.

Vous souhaitez en savoir plus ?

Nous disposons d’une série de documents complémentaires qui vous permettront d’approfondir le sujet des infections urinaires, le déroulement des analyses d’urine et des sujets qui s’y rapportent. Consultez notre livre blanc, nos webinaires et nos échanges avec des experts pour obtenir plus d’informations.

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