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Reactive monocytes

Monocytes réactionnels (RE-MONO*)

A quoi correspondent les monocytes réactionnels ?

Les monocytes représentent les cellules les plus grandes au sein des leucocytes et sont extrêmement importants pour la réponse immunitaire de l’organisme. Dérivés de cellules souches hématopoïétiques, les monocytes matures circulent durant un à trois jours dans le sang périphérique jusqu’à ce qu’ils atteignent les tissus. Une fois sur le site de l’infection, ils se différencient en macrophages et en cellules dendritiques, jouant un rôle clé dans l’immunité innée.

Lorsque le système immunitaire de l’organisme est stimulé par une infection aux agents pathogènes, des cellules immunitaires telles que les monocytes sont activées. Lorsqu’ils réagissent, les monocytes peuvent éliminer les pathogènes par phagocytose, libérer des espèces réactives de l’oxygène (ROS), produire des cytokines pro-inflammatoires et moduler la réponse immunitaire des lymphocytes T de la réponse immunitaire adaptative.

Comment utiliser ce paramètre ?

Ces signes d’activation se manifestent sur la morphologie cellulaire et peuvent être mesurés par fluorocytométrie en flux sur le canal WDF des analyseurs XN-Series. Les monocytes réactionnels dans le sang périphérique sont quantifiés et mesurés par le biais du paramètre RE-MONO* (monocytes réactionnels).

Par rapport à la population monocytaire au repos, les monocytes réactionnels se caractérisent par une augmentation de la teneur en acides nucléiques ainsi que de la granularité cellulaire du fait d’une augmentation respectivement de l’activité métabolique et de la vacuolisation. Par conséquent, le signal de fluorescence latérale (SFL) et le signal de lumière diffusée latérale (SSC) peuvent être augmentés et la population cellulaire d’intérêt se projette plus en hauteur sur le scattergramme WDF que les monocytes au repos.

RE-MONO fournit des informations supplémentaires sur l’état d’activation du système immunitaire de l’organisme. Il a en outre été démontré précédemment que différentes espèces d’agents pathogènes suscitaient différents modèles concernant le nombre et le phénotype des cellules sanguines lorsqu’elles déclenchent la réponse immunitaire de l’organisme (Prodjosoewojo S et al. 2019). Ceci se traduit par des degrés d’activation des monocytes spécifiques aux agents pathogènes et s’observe sur la position de la population de monocytes réactionnels.

Références : Prodjosoewojo S et al. 2019, PLoS Negl Trop Dis 13(3). Disponible librement en ligne.

*Paramètres de recherche et de service destinés uniquement à la recherche. Le fabricant n’a pas établi d’utilisation pour le diagnostic in vitro. Une validation interne sur les installations de l’utilisateur avec des échantillons appropriés est par conséquent requise avant d’utiliser une quelconque information générée pour établir un diagnostic ou décider d’un traitement thérapeutique. Les informations générées ne doivent jamais être le seul facteur déterminant pour la prise de décisions cliniques.

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